Urs Odermatt Arnold Odermatt The Odermatt Channel The Odermatt Shop Nordwest Film AG, alte Spinnerei 1, 5210 Windisch, Schweiz, +41 56 442 95 90, mail@nordwestfilm.ch Bücher

Im Dienst

 

Wie jeder Zehnjährige wollte ich Lokomotivführer werden. Und Sieger von Paris-Dakar. Wie berauscht war ich vom Sprayen der weißen Markierungsstreifen auf den Asphalt der Nidwaldner Landstraßen. In schreiendes Orange gekleidete Männer sprühten Sicherheitslinien in kühnen Bogen von sperrigen Maschinenbestien mit tiefergelegten Sitzen, Maschinen, die ebenso unzähmbar schienen wie die losstürmenden Dragster auf den amerikanischen Salzseen.

 

Auch ein eigener Laden war eine Option. Wobei der Warenbestand durch die Erfindung eines magischen Kästchens zustande kommen sollte, der aus Wunsch Wirklichkeit herstellte. Ich habe aus Stern, Quick und der Schweizer Illustrierten alle Inserate ausgeschnitten und die Schnipsel nach Markenprodukten geordnet. Bald hatte ich eine Schachtel Nivea, eine Schachtel Persil, eine Schachtel Ovomaltine, eine Schachtel Mercedes-Benz. Leider fand ich nie den Mut, aus meinem papierenen Angebot auch wirklich eine Bestellung in den magischen Kasten zu legen, sonst wäre ich ein reiches Kind geworden.

 

Später wurde der Film das Objekt meiner Begierde. Anfangs natürlich wegen der Schauspielerinnen und ihrer leichten Garderobe; mit der Zeit ist noch das ein oder andere Argument dazugestoßen. Die Argumente sind geblieben, die Schaulust ist gewachsen, darum arbeite ich auch noch ein halbes Leben später mit dem bewegten Bild. Nie im Leben wäre ich auf den Gedanken gekommen, Polizist statt Regisseur zu werden. Eine Zukunft in Uniform und auf Streife: Als Jugendlicher war diese Vorstellung für mich das allerletzte. In den rebellischen Jahren um 1968 wurde niemand freiwillig Polizist.

 

Gelogen. Kein Wort davon ist wahr. Polizisten sind Helden. Nicht nur in Zürich und Berlin und New York, nicht nur im Tatort und in French Connection. Auch in Stans bei der Nidwaldner Kantonspolizei. „Polizisten fahren stets zu zweit um dunkle Ecken durch die Nacht. Polizisten müssen wissen, wer bei Nacht was Kriminelles macht. Polizisten wissen was zu tun ist, denn sie haben Funkverkehr. Polizisten schießen, wenn sie wissen, daß sie müssen und aus Maschinengegenwehr.“ So sangen Extrabreit Anfang der achtziger Jahre, und so sah ich die Sache später auch. Nicht, weil ich Opfer der väterlichen Propaganda geworden war, sondern eher, weil ich drei Kriminalromane pro Woche las und mit den vom Gesetz definierten Grenzen des Erlaubten flirtete. Meine Neigung zur anderen Seite, der Seite mit den menschlichen Abgründen, habe ich dann in erfundene Geschichten gesperrt, damit ich mit ihr nicht im Knast ende, sondern im Nirwana der Inspiration. Ich entdeckte, daß die Faszination des Bösen eine Quelle der Phantasie sein kann, um authentische menschliche Schicksale für den Film und die Bühne zu entwerfen.

 

Es wurde dann die Aufgabe meines Vaters, mit seiner Rolleiflex dafür zu sorgen, daß die Dorfjugend im Kanton Nidwalden einen anderen Weg ging als ich. Denn die Reihen des alternden Korps hatten sich gelichtet, die Bewerber wurden immer weniger, die Aufgaben keineswegs. Bei der Nidwaldner Polizei vermutete man, daß die jungen Männer nicht wollten, was sie nicht kannten. Darum mußte informiert werden, am besten in der Schule und am besten mit der neuesten Technik: Ein Diavortrag mußte her! In Farbe! Arnold Odermatt sah, daß hier eine Aufgabe auf ihn wartete. Er hat seine Kollegen zum Friseur geschickt und dann die Abenteuer ihres Berufsalltags, die Fahrzeuge mit Blaulicht, die Macht der Dienstwaffen und die Faszination der technischen Geräte so arrangiert und inszeniert, daß Reklame im besten Sinne entstand.

 

Reklame aus einer untergegangenen Zeit, mit besessener Sorgfalt photographiert. Reklame in fernen Farben, die uns aus der Vergangenheit grüßt wie die Gerüche aus unserer Kindheit. Reklame, die nicht dem Diktat von Marktanalysen und Imagepflege unterworfen ist, sondern ganz einfach stolz zeigt, was man hat und wer man ist: „eine tolle Truppe!“

Urs Odermatt

 

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En service

 

Comme tous les garçons de dix ans, je voulais devenir conducteur de locomotive. Et gagner le Paris-Dakar. J’étais envoûté par les opérations de marquage des lignes blanches sur l’asphalte des routes de campagne du canton de Nidwald. Des hommes en tenue orange criarde bombaient les lignes en décrivant des cercles périlleux du haut de leurs lourdes machines diaboliques aux sièges rabaissés, qui paraissaient tout aussi indomptables que les dragsters rugissants lâchés à toute vitesse sur les lacs salés d'Amérique.

 

Ouvrir mon propre magasin était une autre option envisagée. L’invention d’un écrin magique, créateur de réel à la demande, devait me permettre de constituer un stock de marchandises. Je découpais les réclames des magazines illustrés comme Stern, Quick ou le Schweizer Illustrierte et les classais ensuite par marque. Je disposai ainsi rapidement d’une boîte Nivea, d’une boîte Persil, d’une boîte Ovomaltine et d’une boîte Mercedes. Mais je n’ai jamais trouvé le courage de choisir un produit de mon étalage en papier et de déposer la commande dans l’écrin magique; dommage, j’aurais pu être un enfant riche.

 

Plus tard, ce fut au tour du cinéma de devenir l’objet de mes désirs. Au début, bien sûr, à cause des actrices et de leurs tenues légères. Avec le temps, l’un ou l’autre argument s’est rajouté. Les arguments sont restés, la curiosité a grandi, et c’est pour cela qu’une demi-vie plus tard, je continue de travailler avec l’image animée. Jamais de la vie me serait-il venu à l’esprit de devenir policier plutôt que réalisateur. Une vie à patrouiller en uniforme: pour un adolescent comme moi, c’était bien la dernière chose à imaginer. Personne ne choisissait de son plein gré d’être policier à une époque où le souffle de la révolte de 1968 animait encore les esprits.

 

Même pas vrai. N’en croyez pas un mot. Les policiers sont des héros. Pas seulement à Zurich, Berlin ou New York, dans la série Tatort ou dans French Connection. Mais aussi à Stans, au sein de la police cantonale de Nidwald. „Les policiers patrouillent à deux, de nuit dans les coins sombres. Les policiers doivent être au fait des crimes commis dans l’ombre. Les policiers savent ce qu’il faut faire, ils sont en contact radio. Les policiers tirent quand ils n’ont plus le choix, et avec des mitraillettes quand il le faut.“ Ces paroles du groupe Extrabreit datent du début des années quatre-vingt, mais bien après, c’était toujours comme ça que je voyais les choses. Non pas que j’eus succombé à la propagande paternelle, mais plutôt parce que je lisais trois polars par semaine et que j’approchais au plus près les limites autorisées et définies par la loi. Par la suite, j’ai confiné ce penchant pour l’autre côté, le côté obscur des hommes, dans des histoires fictives, pour faire en sorte qu’il ne me conduise pas en taule mais au nirvana de l’inspiration. Je découvrais que la fascination pour le mal pouvait être une source d’imagination et donner vie, au cinéma et sur scène, à d’authentiques destins humains.

 

Mon père et son Rolleiflex se chargèrent, eux, de faire en sorte que la jeunesse des villages du canton de Nidwald prenne une autre voie que la mienne. Les effectifs d’un corps vieillissant avaient fondu, et les candidats se faisaient de plus en plus rares, contrairement aux missions. Du côté de la police de Nidwald, on soupçonna que les jeunes hommes ne pouvaient convoiter une chose qu’ils ne connaissaient pas. Il fallait donc informer, si possible à l’école, et si possible à l’aide des technologies les plus avancées: un diaporama s’imposait! Et en couleur! Arnold Odermatt comprit immédiatement que cette mission était la sienne. Après avoir envoyé ses collègues faire un tour chez le coiffeur, il mit en scène les aventures quotidiennes de leur profession, les voitures à gyrophare, le pouvoir des armes de service et la fascination des outils techniques. Au final, cela donna de la publicité dans le meilleur sens du terme.

 

Une publicité d’un temps disparu, photographiée avec une application obsessionnelle. Une publicité aux couleurs lointaines qui nous accueille dans le passé comme le font les odeurs de notre enfance. Une publicité libérée de la tyrannie des études de marché et du soin de l’image qui affiche fièrement et simplement ce que l’on possède et ce que l’on est: „une équipe du tonnerre“.

Urs Odermatt

 

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On Duty

 

Like every 10-year-old boy, I wanted to be a train engineer. And the winner of the Paris-Dakar rally. I became almost intoxicated from the spraying of the white lines along the asphalt of the Nidwalden country roads. Men in screaming-orange work clothes sprayed traffic lines in bold arcs from bulky mechanical beasts with deep-set seats – machines that looked as untameable as the battling dragsters on the American salt flats.

 

Having my own shop was also an option. It would be stocked by my invention, a magical box which could turn dreams into reality. I cut out all the ads from Stern, Quick and the Schweizer Illustrierte and organized the clippings according to brand products. Pretty soon I had a Nivea box, a Persil box, an Ovomaltine box and a Mercedes-Benz box. Regrettably, I never had the courage to turn my papers into an order for the magic box. Otherwise, I would have become a very rich kid.

 

In later years, my fascination turned to film. Initially, I was captivated by the actresses and their scanty wardrobes, but over time one or two other arguments were added. The arguments have survived and my curiosity has grown and those are the reasons why, half a lifetime later, I am still working with the moving picture. Not for a minute did I ever think of becoming a policeman instead of a director. A future in uniform and walking a beat? As a young guy, that was the farthest thing from my mind. In the rebellious years around 1968, nobody willingly joined the police force.

 

That’s a lie. Not one word of that is true. Policemen are heroes and not only in Zurich and Berlin and New York, not only in Tatort and in The French Connection. In Stans too in the Nidwalden Canton police force. „Policemen, always in teams of two, drive around dark corners throughout the night. Policemen have to know what criminals do at night. Policemen know what to do because they have radio communication. Policemen shoot when they know that they have to and then with machine guns.“ The lyrics sung by German pop group Extrabreit at the beginning of the 1980s pretty much summed up how I felt later. My change of heart came not because I was the victim of paternal propaganda. It was more likely because I read three crime stories a week and flirted with the outer edges of what the law allowed. But I effectively locked up my inclination toward the other side – the side containing the depths of humanity – in invented stories so that I wouldn’t end up in jail but in the nirvana of inspiration. I discovered that a fascination with evil could be a source of fantasy when dreaming up authentic human twists of fate for stage and screen.

 

It then became my father’s task, armed with his Rolleiflex, to make sure that the village youth in the Nidwalden Canton went a different way than I. The members of the aging corps were dwindling and applicants were thinning out, but the work load wasn’t. The Nidwalden police suspected that the young men didn’t want to be something they didn’t know about. So they had to be informed, ideally at school and, of course, with the newest technology. They needed a slide show! In colour! Arnold Odermatt saw that the job was just waiting for him. He sent his colleagues to the barber and then got to work. As producer and director, he captured the adventure in their everyday work – the vehicles with blue lights, the power of their service revolvers and the fascination of technical equipment – and created advertising for the force in the truest sense of the word.

 

Advertising from a lost time, photographed with obsessive care. Advertising in fading colours which greet us from the past like memorable scents from our childhood. Advertising, which is subject neither to the dictates of market analysis nor image building, but simply shows with pride what they have and who they are: „a really great troop!“

Urs Odermatt

 

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Als Arnold Odermatt 1948 den Dienst bei der Kantonspolizei Nidwalden antrat, mußten die Dorfpolizisten ihren Rapporten noch Zeichnungen von Unfallort oder Tathergang beifügen. Odermatt begann schon am zweiten Arbeitstag damit, seine Berichte um Photographien zu ergänzen. Und weil das maßstabsgetreue Zeichnen nicht jedes wackeren Kantonspolizisten Sache war, wurde der neue Kollege oft herbeigerufen, wenn in einer der elf Nidwaldner Ortschaften mal wieder ein Heuwagen und ein Auto zusammengeprallt waren oder ein Cabrio in den See gerast war. Odermatt hatte sein Hobby im Handumdrehen in sein Berufsleben integriert. Als drei Jahre später Nehru, der damalige Ministerpräsident Indiens, in die Schweiz kam, lernte Odermatt den berühmten Magnum-Photographen Werner Bischof kennen: der Polizist sollte den Präsidenten bewachen, Bischof wollte ihn photographieren und gab dem Kollegen in Uniform den Rat, die Möglichkeiten seines Berufs zu nutzen: Als Polizist komme er an Motive, die anderen unzugänglich seien.

 

Odermatt hat den Rat beherzigt, aber es war nie das Spektakuläre, was ihn interessiert hat. Die Karambolagen, die er festhielt, gleichen oft sachlich-kühlen Stillleben des automobilen Zeitalters. Unfallopfer muß es reichlich gegeben haben in den fünfziger und sechziger Jahren rund um den Vierwaldstättersee, aber Menschen sind auf diesen Bildern nicht zu sehen. Sie halten nur fest, welch schreckliche Folgen die außer Kontrolle geratene Beschleunigung für die tote Materie aus Blech, Glas und Gummi haben kann. Und sie zeigen Odermatts Kollegen bei der Arbeit, beim Sichern des Unfallorts, beim Vermessen der Bremsspuren, beim Bergen der Wracks.

 

Aber in den sechziger Jahren muß die Kantonspolizei Nachwuchssorgen bekommen haben, und so ging Odermatt daran, den Arbeitsalltag seiner Kollegen gezielt in Szene zu setzen: Er machte Aufnahmen, die die Arbeit der Kantonspolizei so attraktiv und vielseitig wie möglich erscheinen lassen sollten – Reklame für die Polizei. Odermatt photographierte seine Kollegen als schneidige Scharfschützen und Motorradakrobaten, er zeigte sie zu Wasser, zu Lande und in der Luft, auf Skiern und im Motorboot, als Gebirgsjäger und als Radarfallensteller auf der Autobahn. Vieles wirkt heute unfreiwillig komisch, anderes geradezu anrührend oder schlicht verblüffend wie der Anblick der hölzernen Fernschreiber oder der wie handgeschmiedet wirkenden Bureautelephonanlagen der sechziger und siebziger Jahre.

 

Als Arnold Odermatt 1990 aus dem Polizeidienst ausschied, war er Oberstleutnant, Chef der Verkehrspolizei und Vizekommandant der Nidwaldner Kantonspolizei. Das ist nicht wenig, aber es sollte noch besser kommen. Drei Jahre später wurden seine Photographien erstmals ausgestellt, und 2001 zierten sie bereits die Biennale in Venedig.

Hubert Spiegel

Sie jagten Nepper, Schlepper, Bauernfänger Reklame für die Kantonspolizei

Frankfurter Allgemeine Zeitung, 21. April 2007

 

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Verkehrsabteilung

 

„Die Verkehrspolizei kontrolliert den Verkehr auf Straße und Wasser“. Mit diesen Worten beginnt das Pflichtenheft des Verkehrsdiensts. Damit ist der Aufgabenkreis dieser Sparte der Polizei kurz umrissen: Seepolizei und Straßenpolizei.

 

Die Polizeikontrolle auf dem Wasser wird nur sporadisch, vorwiegend im Sommer, wenn der See von Booten rege belebt ist, durchgeführt. Die Seepolizei setzt sich aus sieben entsprechend ausgebildeten Funktionären zusammen. Sie sind auch Inhaber des Schifführerausweises und des Brevets als Rettungsschwimmer. Zwei Funktionäre sind zudem ausgebildete Froschmänner, die schon eine ganze Reihe erfolgreicher Einsätze verbuchen konnten. Als Fahrzeug steht der Nidwaldner Seepolizei seit kurzem ein kantonseigenes, sechsplätziges Außenbordmotorboot mit 60 km/h Spitzengeschwindigkeit zur Verfügung. Die Aufgaben der Seepolizei sind manigfaltig, aber weniger bekannt. So hat sie den zum Nidwaldner Hoheitsgebiet gehörenden Teil des Vierwaldstättersees zu kontrollieren. Dabei ist zu bemerken, daß ein erheblicher Teil der Kantonsgrenze vom See gebildet wird. Auch die Aufsicht über die Fischerei mit ihren vielfältigen Problemen sowie die Kontrolle der Boote und deren Führer, der Wasserskifahrer, der Bojen und Bauten im Wasser gehört zu ihrem Pflichtenheft. Wenn Menschen oder Tiere auf dem See in Not geraten, versucht die Polizei Hilfe zu leisten. Bei Gewässerverschmutzung muß sie die Schäden mildern und die Täter ermitteln.

 

Die Verkehrskontrolle auf der Straße ist problematischer, aufwendiger und turbulenter als auf dem Wasser. Der Verkehrsabteilung sind zwölf Mann – samt Chef – zugeteilt. Diese Zahl mag vielleicht recht hoch erscheinen. Wenn man jedoch bedenkt, daß sich diese Mannschaft auf den Vierundzwanzigstundentag verteilt und ein immer größeres Autobahnstück zu betreuen hat, so kann es vorkommen, daß bei überraschend gestellten Aufgaben der Mannschaftsbestand nicht ausreicht. Es ist deshalb beinahe zur Tagesordnung geworden, daß die Kameraden der Fahndungsabteilung oder der Gemeindepolizeiposten einspringen müssen. Als Hilfsmittel verfügen die Verkehrspolizisten über zweckmäßiges, zeitgemäßes Material. Ich erinnere mich gut, wie wir noch vor zwanzig Jahren per Velo und lediglich mit gut gespitztem Bleistift und Papier in der Tasche – auch bei Nacht und Nebel – zu den entferntesten Verkehrsunfällen ausrücken mußten. Heute stehen uns zwei starke Patrouillenautos, ein Pikett- und Unfallwagen sowie drei Motorräder zur Verfügung. Die Fahrzeuge sind mit modernen Hilfsmitteln wie Funk, Signalmaterial, Beleuchtungs-, Photo-, Schreib- und Meßgeräten bestückt. Mit diesen Geräten lassen sich viele Arbeiten schneller, besser und beweiskräftiger ausführen. Sie machen den Dienst aber auch interessanter und vielseitiger. Wenn jedoch die Freude an technischen Dingen fehlt, und wenn man sich nicht stets aus eigener Initiative anpaßt und weiterbildet, besteht die Gefahr, daß solche Verkehrspolizisten von der Technik überrundet werden. Nur zu gut ist bei manchen Fahrzeuglenkern auch das Radargerät bekannt, dessen heikle Apparaturen von einigen spezialisierten Beamten bedient werden. Den Leser erstaunt vielleicht die Tatsache, daß letztes Jahr bei sechsundsechzig Radarkontrollen in unserem kleinen Kanton eintausendfünfundachzig Motorfahrzeuglenker wegen Überschreitung der Höchstgeschwindigkeit angezeigt werden mußten. Nun, es ist zweierlei, ob man irrtümlich ein bißchen zu schnell fährt, oder ob ein Automobilist bei strömendem Regen mit über 120 km/h in der Stunde bei Schulende – während Scharen von Kinder heimströmen – durch ein Dorf rast, wie wir es heuer erleben mußten.

 

Ein betrübliches Kapitel sind die vielen Verkehrsunfälle, die für die Betroffenen manchmal eine wahre Tragödie bedeuten. Selbst der abgehärteste Verkehrspolizist fühlt mit, und er nimmt Anteil am Leid. Die Unfälle ziehen immer wieder viele Schaulustige an, die manchmal die Polizeiarbeit behindern. Das war schon vor zwanzig Jahren so. Wir haben aber seither eine interessante Veränderung des Publikums bemerkt. Es konnte früher vorkommen, daß Zuschauer nach „Wildwestmanier“ über den verdatterten, unglücklichen Verursacher eines schweren Unfalles herfuhren, und der Polizist mußte die Beschützerrolle spielen. Heute ist er eher selbst der Angegriffene. Da beinahe jedermann selbst Motorfahrzeuglenker geworden ist, fühlt man sich als Kollege des von einem Unfall Betroffenen und nimmt ihn in Schutz. Vermutlich denkt man, jedem könnten ähnliche Fehler unterlaufen. Beeindruckt von den Folgen des Unfalls wird deshalb gern unfähigen Behörden, der Polizei, einer falschen Signalisierung oder schlechten Straßenverhältnissen die Schuld zugeschoben.

 

Mit Ausnahme der Bestandaufnahme bei Unfällen ist die ganze Tätigkeit der Verkehrspolizei auf die Hebung der Verkehrssicherheit ausgerichtet. Selbst wenn sie pflichtgemäß Anzeigen erstatten muß, was ja nicht immer angenehm ist, bezweckt sie dadurch, dem Straßenbenützer und einer vermehrten Sicherheit zu dienen. Auch Schwertransportbegleite, die Signalisierungsaufsicht, der Kampf gegen überbordende Straßenreklame, die Kontrolle über den Zustand der Fahrzeuge, von den Fahrrädern bis zu den Lastwagenzügen, sowie alle anderen Arbeiten sind auf dieses Ziel ausgerichtet. Nicht zuletzt wirkt sich der Verkehrsunterricht in den Schulen günstig im Sinne einer Unfallbekämpfung aus. Er wird von drei spezialisierten Verkehrspolizeifunktionären erteilt. Der Verkehrsunterricht wird als besonders angenehme Aufgabe empfunden, denn der Polizist findet in der Schule immer aufmerksame und liebenswürdige Zuhörer. Es ist köstlich, was der „Herr Polizist“ manchmal aus Kindermund an Lebenserfahrungen zu hören bekommt. So fragte kürzlich ein Mädchen, ob die Verkehrspolizisten wirklich deshalb weiße Handschuhe tragen, um den Ehering zu verdecken, wie Mutti sagte.

 

Erwachsene Straßenbenützer sind nicht immer angenehme Mitbürger. Muß der Verkehrspolizist kleinere oder größere Verkehrssünder anzeigen, gibt es immer Leute, die sauer reagieren und es ihm persönlich übel nehmen. Es ist deshalb ein großer Trost zu wissen, daß die meisten Fahrzeuglenker den Polizeimann als Mitbürger und Beamten achten, weil er im Dienste aller dieses besondere Amt ausübt. Die Polizisten wünschen nur, alle Bürger mögen sich bewußt werden, daß die Polizei zum Helfen bereit ist, dies bei Tag und Nacht und bei jedem Wetter, und daß diese Aufgabe ihn besser anspricht als das Schreiben von Bußenzetteln. Wenn eine Verkehrspatrouille verschmutzt, aber wohlgelaunt zum Stützpunkt zurückkehrt, ist das ein Zeichen dafür, daß sie eben einem Mitbürger in Not helfen konnte. Auf unserer teils pannenstreifenlosen Autobahn kommt das recht häufig vor. Einen angetrunkenen Autolenker erwischen zu müssen, macht wahrlich keinen Spaß. Je dichter der Straßenverkehr und je größer die Geschwindigkeit der Fahrzeuge werden, desto notwendiger wird die Zusammenarbeit zwischen Bürger und Verkehrspolizei. Gegenseitiges Verständnis und gegenseitige Hilfe kann manchen Unfall und manche vermeidbare menschliche Tragödie verhindern.

Wm. Arnold Odermatt

Chef der Verkehrsabteilung

 

Im Dienste des Volkes – Kantonspolizei Nidwalden

Beilage zum „Unterwaldner“, Mai 1969

 

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Fahndungsabteilung

 

Eine Unterabteilung beim Polizeikommando Nidwalden bildet die Fahndung. In einem großen Korps wird dieser Dienstzweig Kriminalpolizei genannt. Neben dem Fahndungschef sind der Gruppe fünf Mann zugeteilt. Dem Leser mag die Zahl recht hoch erscheinen. Bedenkt man aber, daß der Dienstabteilung die Registratur, der Erkennungsdienst, die Fahrzeugfahndung, die Brandermittlung, der Nachrichtendienst, die Ermittlung resp. Abklärung von Ski- und Bergunfällen, die Abklärung der außerordentlichen Todesfälle, die Sittenpolizei, das Fundbureau, die Hotelkontrolle sowie der Polizeiposten Stans mit den Gemeinden Stans, Oberdorf und Ennetmoos angegliedert sind, ist die Zahl bescheiden. Bevor ich auf die Aufgaben der Unterabteilungen eintrete, sei zu erwähnen, daß die Fahndung mit all ihren Aufgaben vor ungefähr zwanzig Jahren geschaffen wurde. Vor diesem Zeitpunkt wurde keine Registratur geführt, und es bestand kein Photodienst. Diese wurden Anfang der fünfziger Jahre mit Fleiß, Energie und Ausdauer der Polizeibeamten wie der Vorgesetzten ins Leben gerufen. Selbstverständlich brauchte es auch Einsicht und Verständnis der Behörden.

 

Die damalige Situation schildert die Erinnerung: Der frühere Polizeidirektor, Regierungsrat Dr. Theodor Gabriel, der bis Ende der vierziger Jahre im Amt war, schrieb alle seine Korrespondenzen – es waren schon damals viele – von Hand und in altdeutscher Schrift. Keine Überraschung, daß der Polizei damals kein eigenes Motorfahrzeug zur Verfügung stand. Einem Zeitungsartikel über die Budgetberatung des Nidwaldner Landrats vom 26. November 1949 entnehme ich: „Beim Abschnitt Polizeiwesen ist für Anschaffungen ein Kredit von Fr. 10’000.– angefordert, der von Polizeidirektor Josef Wyrsch, Buochs, näher begründet wird. Vorgesehen sei die Anschaffung eines Autos, eines Photoapparats, einer Blitzlichtausrüstung, einer Dunkelkammerausrüstung, zwei Handscheinwerfern, Fingerabdruckutensilien und weiterem Material. Dies seien Ausrüstungsgegenstände, die in anderen Kantonen längst vorhanden seien und ohne die keine Polizei ihre Pflichten erfüllen könne. Schließlich könne man den Leuten nicht vorschreiben, daß Verkehrsunfälle sich nur am Tage ereignen dürfen, nur weil die Polizei keine Ausrüstung für Nachtaufnahmen besitze. Im Vergleich zu den Einnahmen der Polizei, die von 1938 bis 1949 von Fr. 112’000.– auf Fr. 225’000.– angestiegen seien, habe man die Ausrüstung der Polizei vernachlässigt. Photographische Aufnahmen bei Verkehrsunfällen müßten die Polizisten mit ihren privaten Kameras vornehmen. Regierungsrat Arnold Wagner bestätigt die unhaltbaren Verhältnisse. Bei einem Verkehrsunfall müsse sein Sohn als Polizist erst den Garagen nachrennen, um ein Fahrzeug aufzutreiben und froh sein, wenn er schließlich mit dem Motorrad seines Knechts an den Unfall fahren könne. Der Regierungsrat habe gar die Anschaffung eines Lichtpauseapparats mit speziellem Papier für Pläne abgelehnt. Beides sei von Angehörigen des Korps aus eigener Tasche angeschafft worden. Selbst Handschellen und Gummiknüppel seien von den Polizisten persönlich gekauft worden. Beeindruckt von diesen Ausführungen werden die verlangten Fr. 10’000.– bewilligt.“

 

Seither haben sich die Verhältnisse bei der Nidwaldner Polizei grundlegend geändert. Dank der Aufgeschlossenheit von Behörde und Volk haben wir uns in ein modernes Polizeikorps verwandelt. Der Leser wird sich fragen, welche Aufgaben die Fahndungspolizei zu erfüllen hat. Die Aufgaben sind mannigfaltig. Sie bestehen in der Aufnahme der Tatbestände bei unbekannter Täterschaft und der Nachforschung, Suche und Ermittlung derselben. Ich denke an Vermögensdelikte (Einbruchdiebstähle, Betrugsfälle), Sittlichkeitsverbrechen, Verbrechen oder Vergehen gegen Leib und Leben, Brandermittlung, Fahrzeugfahndung, Personenfahndung, Sachfahndung und so weiter. Dazu kommt der Erkennungsdienst mit der Spurensicherung und den photographischen Aufnahmen. Bemerkenswert ist, daß der Photodienst bei der Nidwaldner Polizei seit zwanzig Jahren besteht. Die Auswertung der Tatortspuren besorgt für uns verdankenswerterweise der Erkennungsdienst der Kantonspolizei Luzern sowie der Wissenschaftliche Dienst der Stadtpolizei Zürich. Unsere Registratur, die vor zwanzig Jahren geschaffen wurde, ist für die moderne Fahndung so wichtig wie für den Menschen das Herz. Die Personenregistratur erfaßt heute 25’000 Personen. Das synoptische Register, die Kartei der Gewohnheitsverbrecher, gibt Auskunft über zweihundertfünfzig Personen. Jedes Jahr werden in Nidwalden 30’000 Hotelanmeldescheine eingesammelt, kontrolliert und alphabetisch registriert.

 

Dem Rechenschaftsbericht der Kantonspolizei ist zu entnehmen, daß im Jahr 1968 wegen Sittlichkeitsdelikte vierundzwanzig bekannte und zwei unbekannte Täter verzeigt wurden. Wegen Vermögensdelikte waren es einhundertsechsundfünfzig bekannte und einhunderteinundvierzig unbekannte Täter. Sachbeschädigungen einundsechzig bekannte und drei unbekannte Personen. Andere Delikte, mit denen die Fahndungspolizei zu tun hatte – zweihundertvierundvierzig Fälle mit bekannter und achtundvierzig Fälle mit unbekannter Täterschaft. Auch viele andere Aufgaben stellen sich der Fahndung. So mußten wir während der vergangenen zwanzig Jahre zu vierundachtzig Brandfällen ausrücken. Davon konnte in sechsundsiebzig Fällen die Brandursache ermittelt werden. In der gleichen Zeitspanne ereigneten sich dreißig Arbeitsunfälle mit tödlichem Ausgang. Dreiundsechzigmal wurde die Polizei zu Bergunfällen und Rettungsaktionen gerufen. Ferner gibt das „Schwarze Buch“ Auskunft über vierundsechzig außergewöhnliche Todesfälle, vierzig Selbstmorde, fünf Kindstötungen, zweiunddreißig Seeunfälle, zehn Unfälle durch höhere Gewalt und diverse Ski-, Lawinen- und Seilbahnunfälle. Durch die Modernisierung unseres Korps – ich denke an den durchgehenden Nachtdienst, die gutausgebaute Funkanlage, die ständige Einsatzbereitschaft einer Anzahl Polizisten und viele zweckmäßige Hilfsmittel – ist auch die Fahndungspolizei in unserem Kanton viel erfolgreicher geworden. Nicht selten kommt es vor, daß dank der guten Funkverbindung zu den zirkulierenden Streifenwagen, dem Schnelleinsatz der Polizei, Täter in flagranti verhaftet werden. Selbstverständlich bedeutet dies für den Verbrecher ein ständiges Gefühl der Unsicherheit und der Überraschung. Auch die gute und kameradschaftliche Zusammenarbeit mit den Polizeikorps der Nachbarkantone trägt viel zur Verbrechensbekämpfung bei. Sehr wichtig ist die Weiterbildung durch Spezialkurse am Schweizerischen Polizeiinstitut in Neuenburg. „Stillstand bedeutet Rückgang“ trifft nirgends so zu wie bei der Fahndungspolizei. Es ist daher außerordentlich wichtig, daß die Fahnder mit den neuesten Errungenschaften auf dem Gebiete der Verbrechensbekämpfung vertraut werden; nur so ist es möglich, dem Rechtsbrecher näher zu kommen und den Dienst zur Zufriedenheit der Vorgesetzten, Behörden und des Volkes zu erfüllen.

Wm. Paul Wagner

Chef der Fahndungsabteilung

 

Im Dienste des Volkes – Kantonspolizei Nidwalden

Beilage zum „Unterwaldner“, Mai 1969

 

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„Nichts gibt es häufiger auf der Welt als Schauspieler. Außer Insekten, vielleicht“, sagt der Dramaturg in meinem Drehbuch Kora. Als Autor weiß ich – jeder kann schreiben, der einen Stift hat. Doch kaum einer kann es. So, daß der Leser lesen will. Photographie ist – mehr noch als Schauspiel und Schreiben – die Hölle: Jede dritte Sekunde schreit ein Bild vor meinem Auge. Online oder offline. Zwanzig Bilder die Minute. Geknipst, bewegt, animiert. Zwölfhundert pro Stunde. In der weltweiten, generationenvernetzen, ubiquitären Smartphone-Pandemie ist diese Zahl mit spitzem Stift gerechnet. Neunzehntausendzweihundert am Tag, selbst wenn ich Langschläfer bin. Brächte mir jedes Bild einen Cent, wäre ich in fünfzehn Jahren Millionär. Was bleibt von dieser biblischen Photosintflut? Ehrlich? Nichts. Fast nichts. Wenig. Ein paar Ikonen, in Stein gemeißelt, daß jedes Zitat harte Ellbogen haben muß. Ein paar Namen, die jede Sammlung schmücken. Ein paar Vorlieben, vom eigenen Leben gezeichnet, für Dritte beliebig. Relevant wie die Erinnerung an den einen Regentropfen im spätsommerlichen Dauerregen. „Du hast keine Chance, aber nutze sie“ – selbst sind die Perspektiven schlecht: Unverwechselbarkeit, Eigensinn, Hartnäckigkeit, Bockigkeit..., alles keine Blue chips im aktuellen Zeitgeist. Da hilft, bekommt der Künstler von dessen Trachten wenig mit.

 

Arnold Odermatt in der kleinen Welt Nidwaldens hatte einen Befehl (Bildbeweis fürs Protokoll), einen Mangel (kaum Geld), einen Ehrgeiz (der Richter soll zufrieden sein), eine Singularität (die einzige Kamera bei der Behörde) und eine Macht (als Beamter sperrte er alles, bis das Bild perfekt war – auch für eine Aufsicht in der Mitte der Autobahn, vom Dach des Dienstbusses). Die Trias der Dienstmotive, die damals – vor allem nachts, bei Regen und ohne Stromanschluß für Licht – nur ein Dorfpolizist auf Kodak oder Agfa bannen konnte, der Intuition, die Photographien zu reduzieren und auszuräumen, zu abstrahieren und streng zu verorten, statt zu schmücken, zuzukrempeln und den Schnappschuß zu feiern, sowie der Macht der Uniform, die er bei der Suche nach dem besten Kamerastandpunkt einzusetzen nie scheute, ermöglichte die Genese dieser originären Bildhandschrift, die dazu führte, daß Arnold Odermatts Arbeiten, für die sich erst keiner interessierte, nach dem langen Atem des Durchsetzens mit langem Atem bleiben werden.

 

Über Heinz Neumärker weiß ich, außer angelesenen Stichdaten, nichts – indes liegt es mir fern, dem alten Leverkusener Herrn Odermattsche Sturheit anzudichten. Ich kenne nur die Bildauswahl, die sein Sohn Carsten Neumärker der Produzentin Jasmin Morgan und mir – angelockt durch die vertraute Konstellation: der Sohn entdeckt den Vater – an einem Vernissagevorabend in Bad Hersfeld zeigte. Obwohl wir in Zeiten der skizzierten inflationären Bilddystopie die Neugier nach mehr und nach Neuem nicht auf Händen tragen, war uns dieses beharrliche, jahrzehntelange Zusammentragen der Backstagemotive aus der geschlossenen Welt des Zirkus nah und vertraut. „Die Welt in einem Wassertropfen“, nannte mein Lehrmeister Krzysztof Kieślowski seinerzeit die kleine, fiktive Welt im polizeilichen Backstagemief in Wachtmeister Zumbühl. Die kleine Welt von Arnold Odermatts Alter ego Michael Gwisdek alias Wachtmeister Zumbühl, erzählt wie in der wassergefüllten Glaskugel, die sich von allen Seiten, von oben und unten, anschauen läßt. Der Mikrokosmos der entlegenen Kantonspolizei ähnelt – in seiner Geschlossenheit wie in seiner Abgeschlossenheit – dem Mikrokosmos hinter der Manege, den die Sammlung von Heinz Neumärker mit Zirkusphotos aus fünfzig Jahren erzählt. Sind auch viele Umstände anders – Arnold Odermatt nutze teures Mittelformat, macht ohne Geld-, aber mit großem Zeitbudget stets nur ein Bild und diente einem unberechenbaren Auftraggeber, dem Protokoll und dem Richter –, auf Carsten Neumärker wartet mit der Bergung des außergewöhnlichen Werks seines Vaters eine Aufgabe, die mir sehr vertraut ist.

 

Ähnlich wie die Filme von Krzysztof Kieślowski, die mir ikonische Leuchttürme sind, meine Arbeit prägten, obwohl oder gar weil mich nichts weniger interessiert als die esoterische Lyrik in seinen Geschichten, gibt es Verbindendes zwischen den Photos von Heinz Neumärker und den Arbeiten von Arnold Odermatt: So wenig, wie mich die Arbeit der Polizei interessierte, so wenig interessiert mich die Welt des Zirkus. Als Kind fand ich, Polizisten und Artisten riechen schlecht und nahm hin, daß sie für die Erwachsenen Auserwählte waren. Viel wichtiger als jedes sentimentale Gefällt-mir, als jedes wohlfeile Interessiert-mich, sind objektive Argumente, die Relevanz und Stringenz einer photographischen Position definieren – Form, Konsequenz, Beharrlichkeit, serielles Sammeln und Reihen, und vor allem, durch Reduktion, Abstraktion und bildliche Verortung eine Welt zu vermitteln und zu prägen, der ich qua Motiv und Inhalt nie begegnet wäre. Nicht das Was steht für den Künstler im Zentrum, sondern das Wie. Die Photos von Heinz Neumärker erzählen nicht Zirkus, auch sie erzählen eine Passion, die zur Obsession wurde, sie erzählen fünfzig Jahre fast autistische Leidenschaft zu einem Thema.

Urs Odermatt

Der Sohn entdeckt den Vater – Grußwort an einen neuen Kollegen

Mit Karambolage, seinem photographischen Tagebuch zu den zahlreichen Verkehrsunfällen, die seinen Berufsalltag im Schweizer Kanton Nidwalden fast ein halbes Jahrhundert lang begleitet haben, ist der Polizist und Photograph Arnold Odermatt in seinem Ruhestand berühmt geworden.

 

Das kleine Polizeikorps der elf Gemeinden von Nidwalden hatte Nachwuchssorgen, die Dorfjugend sah ihre Zukunft nicht in Uniform und auf Streife. Mit den Bildern dieses Buchs versuchte sie Arnold Odermatt eines besseren zu belehren. Er hat seine Kollegen zum Friseur geschickt und dann die Abenteuer ihres Berufsalltags, die Fahrzeuge mit Blaulicht und die Macht der Dienstwaffen arrangiert und inszeniert.

 

Im Dienst ist ein eindrückliches Dokument einer untergegangenen Zeit, die dennoch vertraut erscheint. Der Band enthält Bilder in fernen Farben, die uns aus der Vergangenheit grüßen wie die Gerüche aus unserer Kindheit.

 

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Le livre Karambolage a fait du policier et photographe Arnold Odermatt un retraité célèbre. Ce journal photographique documentait les innombrables accidents de la route qui avaient rythmé durant presque un demi-siècle son quotidien de fonctionnaire de police du canton suisse de Nidwalden.

 

Le petit corps de police de Nidwalden faisait face à de graves problèmes de descendance, car les jeunes des villages ne se voyaient pas mener une existence à patrouiller en uniforme. A l’aide des images publiées dans ce livre, Arnold Odermatt essaya de les convaincre du contraire. Après avoir envoyé ses collègues faire un tour chez le coiffeur, il mit en scène les aventures quotidiennes de leur profession, les voitures à gyrophare et le pouvoir des armes de service.

 

En service est le document saisissant d'un temps disparu et pourtant familier. L’ouvrage contient des images aux couleurs lointaines qui nous accueillent dans le passé comme le font les odeurs de notre enfance.

 

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Police officer and photographer Arnold Odermatt became famous in his retirement on the publication of Karambolage, his photographic journal about the traffic accidents that were part of his professional life in the Swiss canton of Nidwalden.

 

The small police force in the Nidwalden communities was worried about who could take over its work. The village youth did not see themselves wearing uniforms and walking the beat. On Duty is Odermatt’s attempt to disabuse them of their misconceptions. He sent his colleagues to the barber shop and theatrically recreated the adventure in their daily routines.

 

On Duty is an impressive document  of bygone days that still seem familiar. This book is a compelling sequence of colourful tableaux and an impressive document and insight to a hidden world.

 

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Wir zeigen, was wir haben.

Arnold Odermatt

zu Gerhard Steidl, Photo 14, Zürich

 

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Pendant toute sa carrière, de 1948 à 1990, Arnold Odermatt a photographié ses collègues de travail avec son Rolleiflex, dans le canton suisse de Nidwald. Afin de susciter des vocations, les jeunes du coin étant peu attirés par l’uniforme, ce fonctionnaire de police, aujourd’hui à la retraite (il a 81 ans), les a mis en scène dans leur quotidien. Relevé des empreintes, installation de radars, contrôle de routine, c’est toute une génération d’hommes, et de quelques femmes, qu’il a enregistrés dans sa boîte noire. Ces portraits en couleurs sont rassemblés dans un livre épatant, En service, coordonné par son fils Urs qui aime à dire combien son père appréciait cette „équipe du tonnerre“.

Brigitte Ollier

Libération, Paris, 7. Dezember 2006

 

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Als Ende der sechziger Jahre die Motorisierung mit Macht den Kanton Nidwalden erreichte, „chlöpfte“ es gewaltig. Ein Glück, daß Arnold Odermatt zur Stelle war. Der Polizeiphotograph dokumentierte jede noch so bizarre Karambolage und deren vorschriftsmäßige Erfassung durch das wackere Korps der Nidwaldner Exekutive – und bewies dadurch, daß der Modernisierungsdruck zwischen Vierwaldstättersee und Rotstöckli nicht in regelloses Unheil mündete. Sondern, daß die Männer des Gesetzes wachsam und säuberlich ihrer Pflicht nachgingen. Da waren noch echte Könner am Werk! Ihre Koteletten saßen so tadellos wie ihre Uniformen, wenn sie mit Stemmeisen Fluchtfahrzeuge aufschlitzten, über Autobahntunnels ins Funkgerät hinein Rapport über Verkehrssünder erstatteten – oder wenn sie mal eben demonstrierten, wie man als verunfallter Alkoholisierter ins Röhrchen bläst.

 

Der gelernte Konditor Odermatt hat im Dienst des Kantonskorps mit seiner Rolleiflex nicht nur Beweisaufnahme betrieben, er hat auch, der Nidwaldner Dorfjugend zum Vorbild, Reklame für den Polizeiberuf gemacht. Außerdem aber war er ein Besessener – für die richtige Einstellung ließ er sich schon mal abseilen. Die Kunstwelt wurde 2001 auf ihn aufmerksam: Die Brillanz dieser Photos, ihre in gekünstelter Pose erstarrten Gesetzeshüter, die seltsam aus der Zeit gefallenen Apparate, die sie bedienen, die inzwischen musealen Automobile, die sich wie Skulpturen um Bäume falten – all das wirkt wie Konzeptkunst, freilich bereichert um allerlei absurde Pointen.

 

Und so gehört Odermatts Bildband Im Dienst denn auch zum Unterhaltsamsten, was in jüngerer Zeit an Coffeetable-Formaten erschienen ist. Allein die Serie geschmolzener Autorücklichter wäre eine eigene Ausstellung wert. Die wahren Helden Odermatts aber sind seine Kollegen, Männer, die in jeder Lage Haltung bewiesen – auch wenn sie nichts als zu enge und zu bunte Badehosen am Ordnungshüterleib trugen. Nidwalden kann auf sie stolz sein.

Holger Liebs

Kraft des Gesetzes

Süddeutsche Zeitung, München, 25. Januar 2007

 

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„Mein Organismus erlebt eine neue Dimension“, schrieb Walter Hasenclever 1927 fasziniert von sich und seinem Auto. Die sah freilich, siehe Brecht, nicht selten nach Straßengraben aus. Das rief die Polizei auf den Plan. Und diese rückte zunehmend mit der Kamera aus. Jedenfalls der Arnold Odermatt in der Schweiz. Seine überwirklichen Aufnahmen von Unfallautos und -orten sind inzwischen legendär.

 

Nun folgt ein ganz besonderes Buch dem nach. Odermatt hat nämlich auch in Schulen Diavorträge über die Arbeit der Verkehrspolizei gehalten. Ein Photo dokumentiert auch das. Welche Kindheit noch! Odermatt hat Reklame gemacht für seinen Beruf, dem um ’68 der Nachwuchs auszugehen drohte. Das Ergebnis, zumindest an Bildern, ist schlichtweg grandios. Eine kunstfarbige Zeitreise in ein Ganzanderland. Polizeigestalten zwischen Louis de Funès und Science-fiction, ergänzt um wiederum die wundersamsten Unfallphotos, inniglich verbogenes Blech und akkurat arbeitende Beamte. Unbezweifelbarer Höhepunkt jedoch ist eine Serie geschmolzener Rücklichter – Beuys meets Oldenbourg in Surreality. Schöner und friedlicher kann die Welt nie wieder werden.

Erhard Schütz

Der Freitag, Berlin, 2. März 2007

 

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Sage keiner, Odermatt habe diese im Dokumentationswert völlig überflüssigen Aufnahmen nicht aus eigenem Interesse gemacht. Die Kollegen, die im weißen Motorboot über den See brausen, könnten aus jedem französischen Gendameriefilm der sechziger Jahre stammen. Spätestens, wenn sie mit ihren Geschwindigkeitskontrollen an der Autobahn lauern oder in Badehose die Wiederbelebung Ertrunkener proben, ist da wieder diese Odermattsche Situationskomik. Bloßgestellt wird in diesen freundlichen, durchaus ernstgemeinten Photographien niemand – aber das absurde Unterfangen, Realität in der Ausbildung zu simulieren, spricht aus allen Bildern. Stoisch etwas erkennbar Sinnloses tun – das ist die Kunst der Polizisten. Odermatt hat ihnen mit seinen Bildern ein Denkmal gesetzt.

Christina Tillmann

Der Tagesspiegel, Berlin, 6. Januar 2007

 

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Die Polizei, dein Freund und Helfer. Wie wäre das Leben wohl ohne sie? Langweiliger zweifellos, denn dann hätte es ja die Bilder von Arnold Odermatt nicht gegeben. Als der brave und feinsinnige Herr Odermatt trat er 1948 im Kanton Nidwalden in den Schweizer Polizeidienst ein. Seine Vorgesetzten mußte er erst noch davon überzeugen, daß es Sinn macht, den Arbeitsalltag mit der Kamera zu begleiten. 53 Jahre später waren seine Bilder dann auf der Biennale in Venedig zu sehen.

 

Der Grund für seinen Ruhm wurde mir schnell klar, als ich am Freitag seine Vernissage in der Galerie Buchmann besuchte. Odermatt hat ein untrügliches Gespür für Komposition und die originell-abseitige Anekdote. Einige seine Photographien sind so schön, daß man vor Freude am liebsten schreien möchte: Da ist das Reh, das ein Trupp tapferer Gesetzeshüter von einem vereisten See gerettet hat und das nun auf dem Schoß des Wachtmeisters im Polizeiauto sitzt. Da ist der schnauzbärtige Polizist, der in windschnittiger Haltung auf einem abstrusen Gefährt hockt: einer Kreuzung aus Mofa und Harley Davidson. „Beschlagnahmt!“, verrät der Titel des Photos. Daneben hängen Bilder von paarungswilligen Landmenschen in bunten Trachten, von Altbauern mit fusseligen Bärten und dicken Käserädern. Mit viel Liebe zeigt uns Odermatt das moderne Leben im Kanton Nidwalden. Gut, daß es die Polizei gibt!

Tim Ackermann

Die Polizei, dein Helfer und ein Reh

Berliner Morgenpost, 26. Juni 2011

Stans, 1979. Arnold Odermatt et ses collègues se mettent en scène au bord de l’autoroute reliant Lucerne au canton de Nidwald. „Nous voulions montrer que nous avions de beaux radars et des lasers, pour donner envie aux jeunes de rejoindre la police.“

 

Oberdorf, 1964. Trois policiers nidwaldiens prennent la pose, armés de leur pistolet, „pour impressionner les garçons“. Les visages sont un peu crispés: „Trente minutes pour une photo, c’était déjà rapide pour mon pére“, confesse Urs Odermatt.

 

Stans, 1969. La police de Nidwald présente fièrement ses véhicules de fonction, alignés au centimètre près pour rentrer dans le cadre. Un arrosoir a réussi à se glisser sur la photo. Un „accident“ qui a échappé à Arnold Odermatt.

 

Ennetmoos, 1966. Au cœur de la forêt nidwaldienne, deux policiers se fraient un chemin au guidon de leur belle moto. Un cadre plutôt inhabituel pour une promenade en uniforme qu’Arnold, fils de forestier, n’a par hésité à immortaliser.

 

Buochs 1965. Montagnes, soleil et paysage idyllique sur de lac des Quatre-Cantons. Un policier tient une imposante radio de l’époque. Alors que l’on aperçoit, au centre du rétroviseur, Arnold Odermatt et son appareil en autoportrait.

 

Ennetmoos, 1965. Reconstitution d’un accident de la route. La voiture a réellement fait l’objet d’un carambolage, mais elle a été déplacée dans un autre virage pour la photo. Les policiers portent des uniformes fraîchement repassés pour l’occasion.

 

Stans, 1968. Mise en scène très technique après un accident de la route. Aujourd’hui encore, les policiers tracent à la craie les emplacements des différents objets concernés par l’enquête.

 

Stans, 1965. A la recherche d’indices, un agent expose sa panoplie du parfait enquêteuer. Mais ce que l’image ne dit pas, c’est que les policiers ont pris le soin de boire eux-mêmes les bières avant de se mettre en scène.

 

Wolfenschiessen, 1975. Au grand complet à près de 1800 mètres d’altitude, la police cantonale de Nidwald s’accorde une „pause“ lors de son exercice de sauvetage. Le temps pour Arnold Odermatt de trouver l’angle et le cadrage parfaits pendant que ses collègues restent immobiles durant de longues minutes.

 

Beckenried, 1982. Onze policiers en maillot de bain, voilà bien un cliché qu’il serait difficile de reproduire à notre époque. Tour à tour, les agents se relaient pour s’entraîner au bouche-à-bouche. De vraies stars du canton.

 

Beckenried, 1982. En 2002, l’image de ces héros, immortalisés au bord du lac des Quatre-Cantons par Arnold Odermatt lors d’un entraînement au brevet de sauvetage, était à l’affiche du prestigieux Art Institute of Chicago.

Maxime Fayet

La passion du policier photographe

l’Illustré, Lausanne, 11. November 2015

 

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Une des séries les plus frappantes sur le plan esthétique, quasi surréaliste, résulte d’un incendie qui fit fondre les phares d’un grand nombre de voitures dans un garage: cette collection de plastique coloré, fondu, dégoulinant, oscille entre le dégoût pour ces déchets sales et la fascination pour ces baisers inquiétants.

 

Arnold Odermatt réalise des photographies pour promouvoir la prévention routière et pour inciter les jeunes gens à rejoindre la police cantonale: délicieusement kitsch, décalées (on pense à Tati), ce sont des mises en scène soigneusement étudiées, combinant la nécessaire rigueur de leur fonction objective avec l’ironie bonhomme du photographe.

Photographe gendarme ou photographe voleur?

Le Monde, Paris, 31. August 2012

 

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Die Lust zur Kritik am Polizeiwesen ist heute eine allgemeine Zeiterscheinung. Unberechtigte Vorwürfe wie polizeiliche Schikanen und das Aufziehen eines Polizeistaats sind oft gehörte Schlagworte. Oft will man die Polizei bewußt provozieren. In einem Zirkular des sozialistischen deutschen Studentenbunds liest man: „Wir wollen uns nicht mit der Polizei prügeln, wir wollen, daß die Polizei prügelt.“ Die Polizeidirektion achtet streng darauf, daß keine unüberlegten Handlungen vorkommen und keine Vorwürfe wegen aggressiven und gewalttätigen Vorgehens erhoben werden können. Die Polizeifunktionäre werden immer wieder instruiert, daß sie für den Bürger da sind und nicht umgekehrt, und daß es ihre Pflicht ist,  sich dem Mitbürger gegenüber höflich und korrekt zu benehmen.

 

Wohl verkörpert die Polizei die Macht des Staats. Diese Macht soll aber nur in Erscheinung treten, wenn es gilt, den Schutz des Staats und des Bürgers zu garantieren. Das ist für die Polizei und für mich persönlich gesetzliche Verpflichtung und wird auch in Zukunft wegweisend sein.

Walter Vokinger

Nidwaldner Polizeidirektor 1966-74

 

Im Dienste des Volkes – Kantonspolizei Nidwalden

Beilage zum „Unterwaldner“, Mai 1969

 

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Selten fühlte sich ein Nagel so auf den Kopf getroffen.

Carsten Neumärker

E-Mail an Urs Odermatt, 23. Dezember 2021